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Les causeries d'Othilie

Un peu de tout, pas mal de n'importe quoi. Le tout sans ponctuation ou presque.

philobazar, toutes ces questions dans ma tête n°3 : le mensonge

photo qui n'a rien à voir mais je suis en grave manque d'été

photo qui n'a rien à voir mais je suis en grave manque d'été

Je pense avoir un rapport un peu singulier au mensonge (en tout cas c'est ce que me disent les gens à qui j'explique ma théorie sur le sujet).Je pars d'un principe simple: Ce que je ne sais pas ne me nuit pas.

Je comprends tout à fait qu'on me mente pour mon bien et j'encourage d'ailleurs toutes les personnes qui m'aiment à le faire. Je pense même que le mensonge peut être une preuve d'amour : On se contraint à vivre avec le mensonge et toutes les conséquences que ça implique (faire en sorte de ne pas se trahir, stresser de la découverte, dénonciation etc...) pour ne pas faire porter la charge de la culpabilité à l'autre. Ce n'est quand même pas rien.

Prenons l'exemple de l'infidélité, si Monsieur me trompait j'espère qu'il ne me le dirait jamais (et qu'il se protègerait mais on en a déjà parlé je ne me fais pas de soucis). Son silence serait une preuve d'amour dans la mesure où, si il m'en parle; c'est qu'il attend de moi une réaction qui peut être celle que je le quitte donc qu'il le souhaite un peu et surtout qu'il me nomme responsable de la survie de notre couple pour répondre à une erreur de sa part (ce qui est un peu facile je trouve). Avouer son infidélité reviendrai non seulement à abimer ma confiance en moi ( pas besoin d'expliquer pourquoi je pense) mais à se dédouaner de toute responsabilité, se soulager lui sur moi (bon le mieux c'est quand même qu'il ne me trompe pas hein !) alors bien sur ça implique que de mon côté je ne cherche rien. Il ne me viendrait jamais à l'esprit de fouiller ses affaires son téléphone/ordi ou je ne sais quoi (de toute façon je ne sais même pas les allumer ses trucs déjà les miens c'est parfois compliqué). Bien sur on pourrait se dire qu'une tromperie est un signe de quelque chose qui cloche et que quand on le sait on peut réagir mais je pars du principe qu'on peut très bien informer quelqu'un d'un problème sans le démolir avant.

Pour l'instant je ne peux même pas envisager l'idée de tromper Monsieur (vu que je suis parfaitement bien avec lui je n'ai aucune envie d'ailleurs mais il ne faut jamais dire Fontaine...) mais si un jours ça arrivait et que je l'aimais encore, sans doute aussi même si je ne l'aimais plus mais en souvenir/respect de tout l'amour que j'ai eu pour lui un jour. Je ne lui dirai pas.

Je limiterai quand même l'intérêt du mensonge aux regrets qu'il pourrait occasionné : Si la personne risque de développer des regrets suite à la découverte d'un mensonge là il ne faut pas mentir. Par exemple, si on m'avait caché la gravité de la maladie de ma mère je n'aurai pas su qu'il fallait profiter de tous les instants, alors d'un côté j'aurai sans doute mieux vécu la maladie en pensant qu'elle était curable mais vu que l'issue était inéluctable j'aurais pu regretter à jamais d'avoir continuer à vivre sans faire plus attention et les regrets sont par définitions éternels. Dans ce genre de cas le mensonge devient une punition/condamnation et plus une protection de l'autre.

Et vous, quel est votre rapport aux mensonges?

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I
J'ai horreur qu'on me mente; j'ai un radar de détection, lool je sais tout de suite quand on me ment.<br /> quant à la tromperie, l'homme est déjà au courant que s'il me trompait, je ne pardonnerai pas. je pardonne ses sautes d'humeur, ses chaussettes qui trainent (ahaha), ses coups de gueule; mais s'il me trompait, il ne saurait pas le cacher et ce serait la fin.
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O
du moment qu'il est prévenu . Finalement le principal c'est d'être fidèle à soi même et assez honnête pour dire à l'autre ses limites.